bien d’accord avec Griz, pour l’expression « piquette annuelle » : le beaujolais, c’est déjà pas terrible, mais alors nouveau je trouve ça carrément immonde.
Cela dit, moi aussi, j’aime beaucoup tes dessins.
Commentaire by Agnès — 19 novembre 2009 @ 16 h 30 min
Commentaire by Georges — 19 novembre 2009 @ 16 h 46 min
Bon, un petit rappel pédagogique s’impose : le beaujolais, c’est en fait 12 AOC dont 10 crus. Seules les appellations génériques « beaujolais » et « beaujolais villages » peuvent faire l’objet d’une commercialisation en primeur, le 3ème jeudi du mois de novembre. Et ça, il faut l’avouer, c’est surtout un magnifique coup commercial.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt !
Car… quid des 10 autres, les crus ? Les Fleurie, Chiroubles, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly, Juliénas, Saint-Amour, Chénas, Moulin à vent et Morgon ? Hmm ?!
Quid de ces vins magnifiques issus de cépages Gamay langoureusement étendus sur 21 000 ha entre Mâcon et Lyon, entre 700 et 1000 m d’altitude, protégés des pluies d’ouest par les reliefs des monts du haut Beaujolais ? Hmm ?!
Quid, par exemple, d’un Fleurie, le plus féminin des crus de beaujolais, connu et apprécié dès le Xème siècle (Floriacum), sous l’influence du monastère de Cluny… élégant, velouté, fraichement carminé et floral ?
Quid d’un Brouilly, du nom d’un lieutenant de l’armée romaine – Brulius – commercialisé dès le IVème siècle et apprécié pour l’esthétique de sa robe rubis profond et ses arômes de fruits rouges à la subtile nuance végétale si caractéristique ? Hmm ?!
J’arrête là… notre beau pays est riche de merveilles parfois méconnues, sauf peut-être des étrangers qui, eux, ne s’y trompent guère.
Des vins légers du val de Loire célébrés par Rabelais aux riches Bourgognes et aux somptueux Bordeaux, des merveilleux vins jaunes de Franche-Comté accompagnant une croute aux morilles aux vins d’Alsace humectant une choucroute ou une friture du Rhin… que de belles choses !
Alors, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et si le beaujolpif nouveau n’est effectivement souvent qu’un plaisant et astucieux montage commercial, l’occasion d’un moment de plaisir simple entre amis, sachons pour autant apprécier le patrimoine gustatif que représentent nos beaux crus de beaujolais… please !
Commentaire by Dadi — 19 novembre 2009 @ 22 h 25 min
Bonjour Hélène,
Bravo pour ta contribution bien sympathique à la fête du Beaujolais.
A bientôt.
Paul
Commentaire by Fourrichon Paul — 20 novembre 2009 @ 9 h 03 min
Bailas muy bien Paco
pero el gate baila mejor que vos :)
merci LN !
Bises à vous 3
Ale
Commentaire by Ale — 21 novembre 2009 @ 12 h 53 min
oh j’ai arrete le beaujolais depuis si longtemps…il me laisse comme ton chat!
Commentaire by rachel — 18 novembre 2009 @ 23 h 24 min
le regard de ton chat est parfait !!! beaujolais, beaujolais ! ! mais ici, en itlaie , je ne suis pas sure!
enjoy it so!
ciao, et bravo , j’aime beaucoup tes dessins.
Commentaire by aliette — 19 novembre 2009 @ 11 h 11 min
Mouai, dans un Pays de bière…
j’crois que je ferais abstraction de cette piquette annuelle :)
Commentaire by Griz — 19 novembre 2009 @ 12 h 26 min
bien d’accord avec Griz, pour l’expression « piquette annuelle » : le beaujolais, c’est déjà pas terrible, mais alors nouveau je trouve ça carrément immonde.
Cela dit, moi aussi, j’aime beaucoup tes dessins.
Commentaire by Agnès — 19 novembre 2009 @ 16 h 30 min
J’attend la contre attaque de Dadi….
cf http://www.aufildelene.com/2008/11/798/
Commentaire by Georges — 19 novembre 2009 @ 16 h 46 min
Bon, un petit rappel pédagogique s’impose : le beaujolais, c’est en fait 12 AOC dont 10 crus. Seules les appellations génériques « beaujolais » et « beaujolais villages » peuvent faire l’objet d’une commercialisation en primeur, le 3ème jeudi du mois de novembre. Et ça, il faut l’avouer, c’est surtout un magnifique coup commercial.
Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt !
Car… quid des 10 autres, les crus ? Les Fleurie, Chiroubles, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly, Juliénas, Saint-Amour, Chénas, Moulin à vent et Morgon ? Hmm ?!
Quid de ces vins magnifiques issus de cépages Gamay langoureusement étendus sur 21 000 ha entre Mâcon et Lyon, entre 700 et 1000 m d’altitude, protégés des pluies d’ouest par les reliefs des monts du haut Beaujolais ? Hmm ?!
Quid, par exemple, d’un Fleurie, le plus féminin des crus de beaujolais, connu et apprécié dès le Xème siècle (Floriacum), sous l’influence du monastère de Cluny… élégant, velouté, fraichement carminé et floral ?
Quid d’un Brouilly, du nom d’un lieutenant de l’armée romaine – Brulius – commercialisé dès le IVème siècle et apprécié pour l’esthétique de sa robe rubis profond et ses arômes de fruits rouges à la subtile nuance végétale si caractéristique ? Hmm ?!
J’arrête là… notre beau pays est riche de merveilles parfois méconnues, sauf peut-être des étrangers qui, eux, ne s’y trompent guère.
Des vins légers du val de Loire célébrés par Rabelais aux riches Bourgognes et aux somptueux Bordeaux, des merveilleux vins jaunes de Franche-Comté accompagnant une croute aux morilles aux vins d’Alsace humectant une choucroute ou une friture du Rhin… que de belles choses !
Alors, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain et si le beaujolpif nouveau n’est effectivement souvent qu’un plaisant et astucieux montage commercial, l’occasion d’un moment de plaisir simple entre amis, sachons pour autant apprécier le patrimoine gustatif que représentent nos beaux crus de beaujolais… please !
Commentaire by Dadi — 19 novembre 2009 @ 22 h 25 min
Bonjour Hélène,
Bravo pour ta contribution bien sympathique à la fête du Beaujolais.
A bientôt.
Paul
Commentaire by Fourrichon Paul — 20 novembre 2009 @ 9 h 03 min
Bailas muy bien Paco
pero el gate baila mejor que vos :)
merci LN !
Bises à vous 3
Ale
Commentaire by Ale — 21 novembre 2009 @ 12 h 53 min